pas ovales globuleuses; 3° parce que ses sporides sont étranglées à la séparation des loges. P. Liliacearum. (Duby Bot. gall. 891.) Sur le Muscari comosum. P. Allii. P. caulina, epi et hypophylla; maculis confluentibus; acervulis magnis nigris; sporidiis oblongis constrictis; stipite brevi sæpè recurvo. C'est sur l'Allium ampeloprasum que l'on trouve cette puccinie; les taches sont oblongues, confluentes, étendues sur la tige, le spath, les feuilles et les gaînes; de couleur noire, un peu cendrée, parce qu'elles sont recouvertes par l'épiderme qui ne se déchire pas, mais s'évanouit à mesure qu'il s'amincit par le soulèvement insensible de l'acervulus; acervulus peu proėminent, noir; sporides oblongues, contractées à leur cloison, d'un jaune obscur; division inférieure oblongue, amincie à son extrémité inférieure; division supérieure subarrondie, un peu plus grande, très-obtuse, ou tronquée; pédicelle de la longueur de la division inférieure, quelquefois un peu recourbé, légèrement épaissi, hyalin. P. Lappœ. P. hypophylla; maculis nullis; acervulis distinctis subaggregatis minutis nigris; sporidiis sessilibus ovatis subrotundis non constrictis; stipite brevissimo. Sur le Lappa minor; une circonstance particulière à celle puccinie, c'est qu'elle fait disparaître le duvet qui recouvre le dessous de la feuille du Lappa, là ou elle se manifeste comme si un insecte y avait travaillé. Elle se distingue de la Puccinia compositarum, 1o par la nature de sa tache; 2° par ses acervulus non confluents; 3° parce que les acervulus ne sont pas entourés par les débris de l'épiderme; 4° parce que la sporide n'est pas étranglée à sa cloison. P. Viola. (DC. fl. fr. 5. p. 62. ) Sur la Viola odorata. P. Convolvuli. (Cast. Obs. 1. p. 16.) P. maculis minutissimis subaggregatis nigris hypophyllis; acervulis nigris; sporidiis oblongis obtusissimis medio arctè constrictis; stipite crasso. Cette Puccinie croît sur les feuilles du Convolvulus sepium, et quelquefois, mais rarement, on en rencontre quelques taches au-dessus; on la retrouve sur les divisions calycinales et elle continue à végéter tandis que la plante est presque morte. Ses taches sont irrégulières, formées de la réunion de plusieurs petits tubercules noirs, luisants, arrondis, un peu proéminents; lorsqu'elles sont séches, la couleur noire parait un peu cendrée; l'acervulus est bien noir, souvent formé par la réunion de plusieurs tubercules confluents et alors réunis, irréguliers, bordés tout autour par les débris de l'épiderme. Les sporides sont oblongues, très obtuses au sommet, l'étranglement des deux loges bien marqué; le pédicelle est épais et sa longueur excède très-peu celle de la sporide. P. Finca. (Cast. Obs. 1. p. 21.) P. acervulis rufo-subfuscis numerosis ovatis rotundisve epidermide ruptá cinctis et etiam sublectis; stipite brevi ; sporidiis subovoïdeis. Sur le Vinca major; les sporides sont un peu pedicellées. P. Scirpi. (DC. fl. fr. 2. p. 223.) Sur le Scirpus lacustris. Solenodonta (Pl. II.) Sporidia sessilis oblonga uniseptata; articulus superior dentatus. S. Graminis. tibus. S. bifrons; acervulis nigris linearibus sæpe confluen Taches noires, un peu proéminentes, linéaires et de grandeurs inégales; ces taches sont des amas de sporides; ces sporides sont placées régulièrement les unes à côté des autres, divisées transversalement en deux par une cloison, mais sans étranglement; elles ont la forme de cônes renversés, tronqués aux deux extrémités, longs de trois ou quatre fois leur diamètre; la cloison est située un peu plus vers le baut, de façon que la portion du bas de la sporide, celle qui touche le placenta où elle est implantée, est un peu plus longue que l'autre : c'est cette portion qui a le diamètre le plus étroit, et depuis son extrême base il s'élève en s'élargissant insensiblement; depuis la cloison jusqu'au haut elle suit la même disposition; l'extrémité supérieure est tronquée comme l'inférieure, mais de plus elle est couronnée par des appendices ou des dents qui règnent tout à l'entour. La sporide est probablement un péricarpe qui s'ouvre à cette extrémité; les sporides sont souvent marquées d'un point hyalin, rond au centre de l'une et l'autre division; elles sont d'une couleur jaunâtre ou bistre; les cloisons, les contours et les dents paraissent noirs. La longueur de la sporide est de 3/50. de millimètre, sa largeur, prise à son orifice, d'un peu plus de 1/50. de millimètre, et moins à sa base; cette base est à peu près large de 3/5. de la largeur du baut; les dents sont longues de la moitié de l'orifice environ. Le nombre des dents s'élève à huit au plus, leur développement est quelquefois incomplet; elles sont toujours obscures, et ne ressemblent pas mal au prolongement d'un filet; la sporide est semée de très-petites taches noires ou hyalines; je n'en ai pas vu sortir de la poussière, mais cette différence de couleur semble indiquer une substance quelconque dans son intérieur. J'ai trouvé cette plante sur l'Avena sativa, sur l'Avena fatua, sur la Festuca arundinacea. Pileolaria (Cast.) (Pl. III.) Sporidia discoidea non septata; pedicellus longissi mus hyalinus tortilis. P. Terebinthi. (Cast. Obs. 1. p. 22.) P. maculis nitidis prominentibus; acervulis erectis irregularibus fusco-pallidis; sporidiis flavo-fuscescentibus. Cette plante croit sur la surface supérieure des feuilles vivantes du Pistacia terebinthus; quelquefois, quand cette face en est couverte, l'on en rencontre quelques touffes sur la face inférieure. Elle se présente d'abord comme une tache brune, proéminente, luisante, puis elle décolore à l'entour la feuille qui prend une couleur rousse, mais dans un rayon très-peu étendu ; au-dessous on en voit la marque; cette tache tuberculeuse s'enfle, noircit d'un noir mat, et laisse s'échapper sur toute sa surface des houpes de filets très-nombreux, dressés, tortueux, blancs, hyalins, simples, de 1/250. de millimètre de diamètre sur 4 à 8/50. de longueur; à leur extrémité est un globule discoïde, aplati au sommet, figurant le chapeau d'un agaric, d'une couleur brun-foncé; quelques-uns de ces globules sont transparents, ce qui peut venir de l'émission de la substance intérieure qui les colore; ces globules ont un peu peu plus de 1/30. de millimètre de diamètre dans leur plus grande largeur et 1/60. de millimètre de hauteur. Lorsque toutes les houpes sont en maturité, cette æcidinée prend une couleur grisâtre, ce qui est dû aux filaments qui s'entrecroisent de mille manières en s'élevant, et le globule paraît alors à une forte loupe, un point noir semé sur cette surface grisâtre. Elle croît en été; on la retrouve sur le Pistacia vera. Les deux pistachiers qui la portent ne cessent pas d'ètre en pleine végétation. Robillarda (Pl. IV.) Receptacula aggregatione sporidiarum formata rotunda; sporidiæ elongata septatæ pedicellatæ. R. Glandicola. R. sparsa; receptaculis nigris epidermide ruptá cinctis; sporidiá 2-septatá. Sur l'épiderme du gland du Quercus ilex sec et tombé, s'élèvent un grand nombre de petits points noirs ou cendrés; ce sont des agglomérations de sporides qui figurant de petits réceptacles, percent l'épiderme du gland et sont entourés par les débris de cet épiderme, déchiré irrégulièrement. Ces sporides sont très-nombreuses, oblongues, très-obtuses au somsommet, longues deux fois environ leur petit diamètre, quelquefois un peu arquées, rétrécies à leur base, et prolongées en un pédicelle épais, hyalin; deux cloisons transversales fortement prononcées divisent la sporide en trois loges. La forme extérieure de cette agame la ferait placer dans la famille des hypoxylons, mais le pédicule qui accompagne la sporide et qui n'a rien de commun avec les paraphyses, l'absence de téguments à l'entour des sporides, et enfin sa confor |