minutis hypophyllis petiolaribus flavis; sporidiis obscure polygonis concoloribus. Cet Aecidium attaque principalement les pétioles du Trifolium repens; on le trouve surtout à l'insertion des folioles, quelquefois sur les nervures et plus rarement au-dessous et au-dessus des feuilles; la partie attaquée par cet Aecidium grossit, se boursouffle et sa teinte verte se décolore légèrement; les pseudo-peridium sont très nombreux cupuliformes, irrégulièrement rassemblés, toujours distincts les uns des autres; ils sont jaunes, un peu proéminents, les bords frangés et blanchâtres; les sporides sont jaunes, subsphériques, obscurément polygones. AE. Asphodeli. (Cast. Obs. 1. p. 34.) AE. caulinum bifronsque; maculis pallidis; pseudo-peridiis numerosis approximatis subelongatis dilutè flavis; ore lacero externe villoso; sporidiis subglobosis flavofuscescentibus. Il naît à la fin de mai, sur les feuilles et les tiges de l'Asphodelus fistulosus. Il se manifeste d'abord par une tache pale qui paraît un léger soulèvement de l'épiderme; vers le centre de cette tache s'élèvent les pseudo-peridium, qui sont assez nombreux, rapprochés, tout à fait cylindriques, d'un jaune vif à la base et blanc au sommet; le sommet est frangé, Jacéré, les déchirures ne se ferment pas, elles sont droites; sur la surface extérieure dupseudo-peridium, et vers le sommet surtout sont des filaments épars, tortillés et souvent entrecroisés. Les sporides sont globuleuses, d'un jaune brun, nombreuses. AE. Galii. AE. hypophyllum; maculis albidis irregularibus limbo purpurescente; pseudo-peridiis minutissimis aurantiacis cupulatis margine fimbriato; sporidiis flavis. Cet Aecidium se manifeste en octobre, sous les feuilles du Galium aparine; la feuille étant vive et bien verte, il se forme une tache blanche, irrégulière, un peu épaisse, bordée souvent de violet; sur cette tache naissent les pseudo-peridium, très-petits, d'un jaune orangé; peu proéminents, cupuliformes, à bords évasés et frangés ; les sporides sont arrondies, d'un jaune pâle. Cette plante est bien distincte du Cæoma galiatum de Link. AE. Euphorbiarum. ( DC. fl. fr. 5. p. 91.) Sur diverses espèces d'euphorbes. v. b. Chamaesyces. (Duby Bot. gall. 907.) Sur l'Euphorbia chamæsyce. AE. Cichoracearum. ( DC. fl. fr. 2. p. 239.) Sur les les Podospermum. AE. Valerianearum. ( Duby Bot. gall. 908.) Sur les valérianelles. Cronartium (Friès.) C. Vincetoxici. (Fic. et Schub. fl. Dresd. p. 282.) Sur le Cynanchum vincetoxicum. C. Pæoniæ. C. filamentis brevibus plerumque erectis crassis apice obtusis aureo-fuscis; tuberculo nigrescente. Sous la feuille de la pivoine des jardins sont répandus en grand nombre et rapprochés en groupes irréguliers, de fort petits tubercules, distincts, noirs, quelques-uns d'un jaune corné; ces tubercules sont un peu proéminents, les débris de l'épiderme ne sont pas sensibles à l'entour. Du plus grand nombre de ces tubercules s'élève une tige droite, d'un jaune corné, simple, épaisse, un peu flexueuse, épaissie à sa base, obtuse au sommet; au microscope ces tiges se montrent d'un beau jaune, paraissent creuses et leur tissu est formé de petits vaisseaux oblongs, inégaux de grandeur, obtus et placés longitudinalement les uns à côté des autres, sans former une série régulière, mais bien un tissu tout entier par leur réunion; arrivées au dernier période de leur accroissement, ces tiges se couvrent d'une légère couche blanchâtre, qui offre de petits tubercules et des rudiments de filaments, alors la couleur de la tige devient plus foncée et l'on ne distingue plus son organisation. La longueur des tiges atteint trois millimètres; leur diamėtre est de 1/10 de millimètre; les petits filaments qui à la fin de leur accroissement naissent sur la surface ont 1/200. de millimètre de diamètre. Dans cet état il y a une multitude de corpuscules arrondis de 1/100. à 1/150. de millimètre de diamètre qui nagent à l'entour et qui probablement sont émis par l'intérieur des tiges. Le Cronartium vincetoxici est accompagné de l'Uredo vincetoxici et le Cronartium pæoniæ par l'Uredo pæoniæ; il semble que ces deux végétations se confondent en une, d'abord l'Uredo se manifeste et bientôt après le Cronartium prend le dessus; ne pourrait-on pas regarder le Cronartium comme parasite d'un Uredo! On trouve ce Cronartium en septembre dans les jardins, sur diverses sortes de pivoines. Mucedinées. Erineum (Pers.) E. Juglandis. (DC. fl. fr. 5. p. 15.) Sous les feuilles du Noyer. E. Ilicinum. (DC. fl. fr. 5. p. 14.) Sous les feuilles du Quercus ilex. E. Cocciferum. (Cast. Obs. 2. p. 23.) E. amphigenum; cespitibus effusis rarè confluentibus immersis; filamentis intricatis compressis longè linearibus ramosis spadiceo-ferrugineis primò apicibus subattenuatis demùm truncatis minutissimis fibris intermixtis. Filaments longs, linéaires, très-entrelacés, rameux, obtus, mêlés de fibres très-menues, qui naissent çà et là sur leur surface et qui probablement servent à les reproduire, ou sont leur premier développement; sa couleur est celle de la rouille. Cette plante croît indifféremment sur les deux côtés des feuilles du Quercus coccifera et forme des bosses saillantes audessus de la face où elle se développe. E. Fitis. (DC. fl. fr. 2. p. 74.) Sur les feuilles de la vigne. E. Pseudo-platani. (Pers. myc. 1. p. 5. ) Sur les feuilles de l'Acer monspessulanus. E. Pyracantha. ( DC. fl. fr. 5. p. 13. ) Sur le Cratœgus pyracantha. Taphria (Fries.) T. Populina. (Friès Obs. 2. t. 8. f. 5.) Sur le Populus fastigiata. Botrytis (Fries.) B. Geotricha. (Link Obs. 1. p. 12.) Montredon. Sepedonium (Link.) S. Mycophilum. ( Link Obs. 1. p. 16.) Sur les grands champignons en décomposition, surtout sur le Boletus cya nescens. Cycloconium (Pl. VI.) Stroma circinatum nigrum; sporidiæ sessiles,ovoïdeœ uniseptatæ ad superficiem epidermidis inspersæ. C. Oleaginum. C. Stromate fugacissimo; sporidiis luteo-viridibus submaculatis. Les sporides sont répandues sur la surface de la feuille et n'ont point percé l'épiderme; elles se déforment ou s'oblitérent quelquefois, mais à elles seules elles constituent la plante; réunies en grand nombre, elles forment la tache arrondie ou circulaire que l'on voit sur la feuille; ces sporides sont d'un jaune verdâtre qui donne une teinte obscure à leurs amas sous la lentille du microscope, et une couleur noire à l'œil nu; leur surface, un peu pointillée, paraît indiquer une matière intérieure dont les corpuscules sont d'une grosseur égale; et. peut-être d'une même forme; il est possible que la sporide soit un véritable sporophore. Sur la feuille vivante de l'olivier. Polythryncium. (Kunz et Sch.) P. Trifolii (Kunz. et Schm. myc. helf. 1. p. 13.) Sur la feuille du Trifolium repens. |