E. Ulmi. E. epiphylla; hyphasmate ferè nullo; capillitii filamentis radiantibus inæqualibus bulbosis rectis apice aduncis; peridiis glabris; ascis pedicellis destitutis; sporulis ovatis. Sur les feuilles de l'Ormeau. E. Picridis. E. bifrons; hyphasmate sæpè evanescente; capillitio nullo; peridiis glabris depressis; ascis ovoïdeis obtusissimis pedicellis destitutis punctatis; sporulis ovatis obtusissimis. Sur les feuilles du Picris hieracioïdes. E. Lappa. E. hypophylla; hyphasmate nullo aut inconspicuo; саpillitio nullo; peridiis glabris ; ascis pedicellatis ovalibus obtusis; sporulis ovatis punctatis. Sur le Lappa minor; cette plante est distincte de l'E. bardanæ de Chevallier. Couturea (Cast.) (Pl. I.) * 1 Peridium globosum punctiformum; sporule ovatæ multisep tatæ. C. Elœanema. (Cast. Obs. 2. p. 13.) E. peridio areolato; sporula triseptata; septa ad axem majorem subflexa. Sous la feuille vivante et souvent un peu languissante de l'olivier, l'on trouve de petits points noirs semblables à ceux de l'Erysiphe, qui sortent d'entre les poils radiants de la feuille; ces points sont de petits réceptacles, sans filaments; leur surface est un peu rugueuse; ils ont de 2 à 3/50. de millimėtre de diamètre; ce réceptacle s'ouvre par une déchirure; le tégument est fort mince et jaunâtre; il renferme des sporules très-nombreuses, ovales, obtuses et même un peu déprimées aux deux extrémités, marquées de deux et souvent de trois cloisons fortement prononcées et un peu inclinées sur le grand axe, ce qui donne à ces sporules l'aspect du Pupa; elles ont environ 1/70 de millimètre de longueur sur 1/120 de largeur. Ces sporules doivent nécessairement être plus petites dans le peridium, par l'effet d'une sorte de contraction et obtenir un volume plus grand lorsqu'elles s'en dégagent; car le grand nombre qui s'en répand autour de la déchirure excède bientôt de beaucoup le volume du peridium. * M. Alphonse Giraud, d'Aix, jeune chimiste distingué, qui sait allier l'étude des sciences à la ǝulture des arts, a bien voulu se charger de dessiner les genres que je propose; je lui en offre ici l'expression de ma gratitude. L'absence d'hyphasma, de capillitium, de sporange, et dela matière gélatineuse qui entoure les sporules, écarte tout à fait cette plante du genre Erysiphe. Je lui ai donné le nom de l'abbé Couture, curé de Miramas, auteur d'un traité estimé sur la culture de l'olivier. C. Rosmarini. (Cast. Obs. 2. p. 15.) C. peridio areolato rugoso; sporula biseptata; septa ad axem majorem non inclinata. Cette espèce se rencontre sous la feuille du romarin et affecte particulièrement les bords. Sclerotium (Todd.) S. Pustula. (DC. fl. fr. 5. p. 113.) Les feuilles du chêne. Xyloma (Link.) X. Populinum. (Duby Bot. gall. 875.) Sous les feuilles da peuplier d'Italie. X. Amygdalinum. X. hypo et epiphyllum latum expansum profundè convexum rugosum; margine aurantiaco-rufum medio nigrescens. Cette singulière production attaque les feuilles de l'amandier, qu'elle panache d'orangé et de noir; elle serait facilement attribuée à une maladie du parenchyme qui s'épaissit, mais à un fort grossissement l'on en voit sortir des sporules d'une petitesse extrême. Sur les feuilles vivantes de l'amandier. Uredinées. TRIBU I. SPORIDESMIÉES. Podisoma (Link.) P. Clavariæforme. (Duby Bot. gall. 881.) Sur le Juniperus oxycedrus. Exosporium (Link.) E. Eryngii. (Chevall. fl. par. 1. p. 39. t. 3. f. 7. c.) Sur l'Eryngium vulgare. E. Dematium. (Link. sp. 6. 2. p. 122.) Sur les herbes sèches. TRIBU II. STILBOSPORÉES. Stilbospora (Nées.) S. Macrosperma. (Pers. disp. t. 3. fr. 13.) Sur les rameaux secs du platane. Melanconium (Nées.) M. Sphærospermum (Link. sp. 6. 2. p. 92.) Sur les tiges séches de roseaux et de chiendent. M. Disseminatum. (Link. l. c.) Sur des pièces de bois exposées à l'humidité. TRIBU III. NÉMASPORÉES. Blennoria (Friès.) B. Buxi. (Fries syst. Orb. veg. 1. p. 366.) Sur les feuilles tombées du buis, rare. Nemaspora (Ehrenb.) N. Crocea. (Pers. syn. 109.) Sur le bois sec du saule. N. Populi. N. sporidiis minutissimis ovalibus aurantiacis. Sur les rameaux secs du Populus fastigiata sont de petites taches roussâtres, au milieu desquelles s'élève une petite verrue rousse, subtransparente, ressemblant à de la gomme, avec une tache noire au sommet; cette verrue mise en contact avec l'eau s'y dissout en une multitude de sporides ovales, transparentes, extrêmement petites, obtuses à leurs deux extrémités; l'agglomération de ces verrues prend une couleur orangée. Septaria (Friès.) S? Pyri. (Cast. Obs. 1. p. 14.) S? acervis rotundis rugosis nigris; sporidiis linearibus arcuatis punctis quinque nigris maculatis. Sur les feuilles vivantes du Poirier domestique se trouvent de petites taches blanches, irrégulières, qui sont produites par la décolorisation du parenchyme mort; ces taches pénètrent au côté opposé de la feuille, sur le dessus de la feuille elles offrent de petits tubercules noirs, ridés sur leurs bords, arrondis, souvent luisants, marqués d'un orifice au centre bordé de blanc; ce bord noircit bientôt et il sort du tubercule une tige épaisse, tortueuse, quelquefois rameuse, ayant l'extrémité supérieure épaissie; cette tige se courbe et reste couchée autour du tubercule; placée sur le porte-objet du microscope, elle ne présente qu'une masse cylindrique, épaisse et comme tordue; lorsqu'on la met en contact avec un peu d'eau, elle se dissout instantanément et n'offre plus qu'une masse de petites sporides linéaires, hyalines, arquées, en demi-lune, pointues à l'une de leurs extrémités et obtuse de l'autre, marquées de cinq points noirs, formant probablement autant de cloisons. |