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pas entourés par les débris de l'épiderme; 4° parce que la sporide n'est pas étranglée à sa cloison.

P. Viola. (DC. fl. fr. 5. p. 62. ) Sur la Viola odorata.
P. Convolvuli. (Cast. Obs. 1. p. 16.)

P. maculis minutissimis subaggregatis nigris hypophyllis; acervulis nigris; sporidiis oblongis obtusissimis medio arctè constrictis; stipite crasso.

Cette Puccinie croît sur les feuilles du Convolvulus sepium, et quelquefois, mais rarement, on en rencontre quelques taches au-dessus; on la retrouve sur les divisions calycinales et elle continue à végéter tandis que la plante est presque morte.

Ses taches sont irrégulières, formées de la réunion de plusieurs petits tubercules noirs, luisants, arrondis, un peu proéminents; lorsqu'elles sont sèches, la couleur noire parait un peu cendrée; l'acervulus est bien noir, souvent formé par la réunion de plusieurs tubercules confluents et alors réunis, irréguliers, bordés tout autour par les débris de l'épiderme. Les sporides sont oblongues, très obtuses au sommet, l'étranglement des deux loges bien marqué; le pédicelle est épais et sa longueur excède très-peu celle de la sporide.

P. Vinca. (Cast. Obs. 1. p. 21.)

P. acervulis rufo-subfuscis numerosis ovatis rotundisve epidermide ruptá cinctis et etiam sublectis; stipite brevi; sporidiis subovoïdeis.

Sur le Vinca major; les sporides sont un peu pedicellées. P. Scirpi. (DC. fl. fr. 2. p. 223.) Sur le Scirpus lacustris.

Solenodonta (Pl. II.)

Sporidia sessilis oblonga uniseptata; articulus superior dentatus.

S. Graminis.

tibus.

S. bifrons; acervulis nigris linearibus sæpe confluen

Taches noires, un peu proéminentes, linéaires et de grandeurs inégales; ces taches sont des amas de sporides; ces sporides sont placées régulièrement les unes à côté des autres, divisées transversalement en deux par une cloison, mais sans étranglement; elles ont la forme de cônes renversés, tronqués aux deux extrémités, longs de trois ou quatre fois leur diamètre; la cloison est située un peu plus vers le baut, de façon que la portion du bas de la sporide, celle qui touche le placenta où elle est implantée, est un peu plus longue que l'autre : c'est cette portion qui a le diamètre le plus étroit, et depuis son extrême base il s'élève en s'élargissant insensiblement; depuis la cloison jusqu'au haut elle suit la même. disposition; l'extrémité supérieure est tronquée comme l'inférieure, mais de plus elle est couronnée par des appendices ou des dents qui règnent tout à l'entour. La sporide est probablement un péricarpe qui s'ouvre à cette extrémité; les sporides sont souvent marquées d'un point hyalin, rond au centre de l'une et l'autre division; elles sont d'une couleur jaunâtre ou bistre; les cloisons, les contours et les dents paraissent noirs.

La longueur de la sporide est de 3/50. de millimètre, sa largeur, prise à son orifice, d'un peu plus de 1/50. de millimètre, et moins à sa base; cette base est à peu près large de 3/5. de la largeur du haut; les dents sont longues de la moitié de l'orifice environ.

Le nombre des dents s'élève à huit au plus, leur développement est quelquefois incomplet; elles sont toujours obscures, et ne ressemblent pas mal au prolongement d'un filet; la sporide est semée de très-petites taches noires ou hyalines; je

n'en ai pas vu sortir de la poussière, mais cette différence de couleur semble indiquer une substance quelconque dans son intérieur.

J'ai trouvé cette plante sur l'Avena sativa, sur l'Avena fatua, sur la Festuca arundinacea.

Pileolaria (Cast.) (Pl. III.)

Sporidia discoidea non septata; pedicellus longissi

mus hyalinus tortilis.

P. Terebinthi. (Cast. Obs. 1. p. 22.)

P. maculis nitidis prominentibus; acervulis erectis irregularibus fusco-pallidis; sporidiis flavo-fuscescentibus. Cette plante croît sur la surface supérieure des feuilles vivantes du Pistacia terebinthus; quelquefois, quand cette face en est couverte, l'on en rencontre quelques touffes sur la face inférieure. Elle se présente d'abord comme une tache brune, proéminente, luisante, puis elle décolore à l'entour la feuille qui prend une couleur rousse, mais dans un rayon très-peu étendu ; au-dessous on en voit la marque; cette tache tuberculeuse s'enfle, noircit d'un noir mat, et laisse s'échapper sur toute sa surface des houpes de filets très-nombreux, dressés, tortueux, blancs, hyalins, simples, de 1/250. de millimètre de diamètre sur 4 à 8/50. de longueur; à leur extrémité est un globule discoïde, aplati au sommet, figurant le chapeau d'un agaric, d'une couleur brun-foncé; quelques-uns de ces globules sont transparents, ce qui peut venir de l'émission de la substance intérieure qui les colore; ces globules ont un peu peu plus de 1/30. de millimètre de diamètre dans leur plus grande largeur et 1/60. de millimètre de hauteur. Lorsque

toutes les houpes sont en maturité, cette acidinée prend une couleur grisâtre, ce qui est dû aux filaments qui s'entrecroisent de mille manières en s'élevant, et le globule paraît alors à une forte loupe, un point noir semé sur cette surface grisâtre.

Elle croît en été; on la retrouve sur le Pistacia vera. Les deux pistachiers qui la portent ne cessent pas d'être en pleine végétation.

Robillarda (Pl. IV.)

Receptacula aggregatione sporidiarum formatarotunda; sporidiæ elongate septatæ pedicellatæ.

R. Glandicola.

R. sparsa; receptaculis nigris epidermide ruptá cinctis; sporidid 2-septatá.

Sur l'épiderme du gland du Quercus ilex sec et tombé, s'élèvent un grand nombre de petits points noirs ou cendrés; ce sont des agglomérations de sporides qui figurant de petits réceptacles, percent l'épiderme du gland et sont entourés par les débris de cet épiderme, déchiré irrégulièrement. Ces sporides sont très-nombreuses, oblongues, très-obtuses au somsommet, longues deux fois environ leur petit diamètre, quelquefois un peu arquées, rétrécies à leur base, et prolongées en un pedicelle épais, hyalin; deux cloisons transversales fortement prononcées divisent la sporide en trois loges.

La forme extérieure de cette agame la ferait placer dans la famille des hypoxylons, mais le pédicule qui accompagne la sporide et qui n'a rien de commun avec les paraphyses, l'absence de téguments à l'entour des sporides, et enfin sa confor

mité avec les genres Coryneum et Puccinia, me la font placer parmi les urėdinées.

Je dédie ce genre à M. Robillard de Genève, mon ami, et autrefois le compagnon de mes herborisations dans le territoire de Marseille; il est peu de sites mentionnés dans ce Catalogue que nous n'ayons visités ensemble; c'était à l'époque où M. de Candolle faisait paraître ses travaux sur la Flore de la France. M. Robillard et moi nous fùmes assez heureux pour faire connaître un genre et quelques espèces de phanérogames encore non décrits et que cet illustre savant publia dans ses ouvrages.

Melampsora (Cast.) (Pl. V.)

Stroma nigra tenuissima, sporidia subcylindrica elon

gata truncata.

M. Euphorbia. (Cast. Obs. 2. p. 18.)

M. sporidiis gregariis arcuatis parallelogramicis flavis maculis amorphis notatis.

C'est sur les tiges et les feuilles de l'Euphorbia peplus que l'on trouve cette plante, au commencement du printemps; elle offre à l'œil nu une tache noire, allongée, un peu rugueuse, brillante; elle est formée de l'épiderme même de l'euphorbe, que l'on dirait charbonné; cet épiderme est devenu très-mince, transparent; au-dessous sont placées les sporides. ces sporides sont de petits parallélogrammes un peu arqués, réunis plusieurs ensemble par leur grand côté; longs de 3/50. de millimètre environ et larges de 1/60. à 1/70; leur intérieur est plein d'une substance jaunâtre avec quelques taches amorphes, d'un jaune clair et les bords d'une nuance un peu plus

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