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Cladosporium (Link.)

C. Fumago. (Link. sp. 6. p. 1. p. 40.) Sur les feuilles de diverses plantes, surtout dans les orangeries.

C. Epiphyllum. ( Link. l. c. ) Sur des feuilles sèches de peupliers et de platanes.

Torula (Pers.)

T. Herbarum. | Link. Obs. 1. p. 19.) Sur les plantes herbacées sèches.

T. Oleœ.

T. stromate nigro tenuissimo; filamentis moniliformibus simplicibus aut subramosis; globulis sphæricis subæqualibus; ostiolis perforatis.

C'est la lèpre noire qui couvre quelquefois l'écorce et les tiges de l'olivier, connue en provençal sous le nom de négré.

A la simple vue, cette mucédinée se présente comme une légère couche de suie, sans diamètre apparent, d'un noir enfumé, mat, uniforme, sans organes visibles.

Avec une forte loupe, l'on aperçoit confusément une sorte d'organisation qui semble tenir des Collema, et l'on voit çà et là quelques petits filaments.

A un fort grossissement, c'est une substance un peu gélatineuse, formée de vaisseaux arrondis, ovales et quelquefois obscurément polygones, réunis en masse, d'un vert olivâtre, très-obscure, souvent voilée par une teinte noirâtre; de cette masse se détachent de petits filaments courts, généralement simples, formés de globules arrondis, comme ceux des Nostoc; ces filaments sont ordinairement composés de 3 à 8 globules; cependant nous en avons quelquefois rencontré qui en avaient jusqu'à 17. Ces globules ont 1/200. de millimètre

de diamètre; ils sont quelquefois très-pressés les uns à la suite des autres, de façon que les faces qui se touchent sont un peu aplaties, alors ils prennent véritablement une forme discoïde, et le petit diamètre du disque est dans le sens de la longueur du filament.

Inépendamment des filament moniliformes, il existe dans la substance de la lèpre des filets plus ou moins épais, rameux, allongés, égaux, hyalins, subdichotomes, cloisonnés de 1/300. å 1/200. de millimètre de diamètre, la distance des cloisons est 2 à 3 fois le diamètre du filet; ces cloisons ne sont pas toujours visibles; le filet est l'origine des filaments moniliformes, il grossit, les cloisons se rapprochent et le globule se forme de la distance d'une cloison à l'autre ; alors le filet, d'hyalin qu'il était, prend une couleur d'un jaune olivâtre; ces globules sont presque toujours égaux dans un mème fila

ment.

Lorsque les globules semblent avoir atteint leur maturité, l'on aperçoit, pas tout à fait au centre, une tache noire, de forme assez irrégulière, le plus souvent allongée, puis à la place de cette macule se forme une déchirure et un orifice subarrondi de 1/3. environ du diamètre du globule; les bords de cet orifice sont irrégulièrement noirâtres, ce qui est dû sans doute aux débris des bords déchirés de l'orifice qui se replient sur eux-mêmes; alors le globule, qui primitivement était d'un jaune olivâtre, devient hyalin, probablement l'orifice qui s'est formé a laissé s'échapper la matière qui le colorait; quand un globule est prêt à s'ouvrir, les autres sont dans une situation analogue et nous n'avons point vu que dans le même filament une portion des globules fût vide et l'autre encore remplie.

Quoique nous ayons dit que l'orifice qui se fait au globule n'est pas tout à fait central; cette irrégularité est exactement conforme dans chaque globule d'un même filament; c'est-à

dire que si l'orifice se trouve vers le bord d'un globule, tous les autres qui l'accompagnent sont ouverts, dans une situation analogue. Il est à observer que jamais cet orifice n'est sur le bord latéral, mais au contraire vers celui qui est dans la longueur du filament; sa distance de ce bord est indéterminée, quelquefois même il paraît central.

Cette irrégularité dans la position de l'orifice, en la combinant avec sa parfaite uniformité dans chaque globule d'un même filament, semble dénoter un mouvement régulier dans le globule, subordonné à une impulsion donnée par le filament; le filament qui serait, dans cette hypothèse, le filet que nous avons décrit et que son extrême dilatation ne rendrait plus sensible à l'instrument, représenterait une gaine dans laquelle les globules seraient circonscrits à la suite les uns des autres et par un mouvement de contraction produit sur la longueur du filament, ils pourraient opérer une révolution sur eux-mêmes, dans le sens de la longueur du filament.

Ce qui viendrait à l'appui de cette hypothèse, c'est qu'il y a des filaments moniliformes dont les globules semblent détachés les uns des autres, et cependant placés de suite comme s'ils étaient régulièrement réunis; un mouvement imprimé å l'un d'eux fait mouvoir les autres, mais nous ne pouvons absolument assurer que quelque autre cause ne se combine à ce mouvement.

Cette plante nous semble devoir être réunie au genre Torula de Persoon.

Athelia (Pers.)

A. Citrina. (Pers. champ. com. p. 67.) Sur les vieux

murs.

Dematium (Link.)

D. Rupestre. (Link. Obs. 1. p. 19.) Sous la pierre, dans les bois.

D. Aluta. (Link. sp. pl. 6. p. 1. p. 134.) Dans de vieux troncs.

D. Giganteum. (Chevall. Fl. Par. 1. p. 79.) Dans les fentes des troncs des vieux amandiers.

D. Papyraceum (Link. sp. 6. p. 1. p. 136.) Dans les troncs des vieux mûriers.

Byssus (Humb.)

B. Sulphurea. (Duby Bot. gall. 934.) Sur les murs, ou les rochers ombragés.

Ozonium (Link.)

O. Auricomum. (Link. sp. 6. p. 1. p. 137.) Sur les bois pourris.

Q. Aureum. (Duby Bot. gall. 934.) Sous les pierres.

O. Stuposum. (Pers. myc. Eur. 1. p. 87.) Sous les écorces, sur les bois pourris.

O. Candidum. (Mart. Erlang. p. 358.) Sur les feuilles tombées et sur les bois demi-pourris.

Algues.

I. Symphysistées.

A. Plantes se propageant par des sporidies, ayant un mouve

ment propre et par des spores isolés, soit par des spores réunis au milieu de rameaux épais et non dans un périspore particulier, et entremêlés de fils moniliformes.

TRIBU I. FUCOÏDÉES.

Sargassum (Ag.)

S. Vulgare. v. salicifolium. ( Ag. syt. alg. 294.) A CalleLongue, au cap Croisette et à Montredon, rejeté par la mer; avril, mai et juin.

v. tereticaule. (Ag. syst. alg. 294.) Cap Croisette, château d'If, quelquefois à Endéoumé, rejeté par la mer; avril, mai et juin.

Cystoseira (Ag.)

C. Barbata. v. a. turneri. (J. Ag. alg. medit. et. adr. 50.) Commune sur tous les rochers de la côte.

v. b. hoppii (J. Ag. l. c. 51.) Cap Croisette, commune à Montredon; juin.

C. Montagnei. (J. Ag. l. c. 47.) Cap Croisette, rare et rejetée par les vagues.

C. Amentacea. (Bory. J. Ag. l. c. 47.) Partout; printemps

et été.

C. Concatenata. (J. Ag. 1. c. 49.) Dans diverses anses, avant le cap Croisette; juin.

C. Abrotanifolia. (Ag. syst. alg. 284.) Commune sur tous es rochers de la côte.

C. Discors. (Ag. sp. alg. 62.) Endéoumé et Mourgiou; de mars à juin.

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