Les martyrs; ou, Le triomphe de la religion chrétrienne, ÇáãÌáÏ 1

ÇáÛáÇÝ ÇáÃãÇãí
 

ÇáÕÝÍÇÊ ÇáãÍÏÏÉ

ØÈÚÇÊ ÃÎÑì - ÚÑÖ ÌãíÚ ÇáãÞÊØÝÇÊ

ÚÈÇÑÇÊ æãÕØáÍÇÊ ãÃáæÝÉ

ãÞÇØÚ ãÔåæÑÉ

ÇáÕÝÍÉ 298 - ... reste de leurs guerriers. Un vent impétueux se lève entre le nord et le couchant ; les flots s'avancent sur les grèves; on voit venir, écumante et limoneuse , une de ces marées de l'équinoxe, qui, dans ces climats, semblent jeter l'Océan tout entier hors de son lit. La mer , comme un puissant allié des Barbares , entre dans le camp des Francs pour en chasser les Romains.þ
ÇáÕÝÍÉ 277 - Parés de la dépouille des ours, des veaux marins, des urochs et des sangliers, les Francs se montraient de loin comme un troupeau de bêtes féroces. Une tunique courte et serrée laissait voir toute la hauteur de leur taille, et ne leur cachait pas le genou. Les yeux de ces barbares ont la couleur d'une mer orageuse; leur chevelure blonde, ramenée en avant sur leur poitrine, et teinte d'une...þ
ÇáÕÝÍÉ 157 - Les actions magnanimes sont celles dont le résultat prévu est le malheur et la mort. Après tout, qu'importent les revers, si notre nom prononcé dans la postérité va faire battre un cœur généreux deux mille ans après notre vie?þ
ÇáÕÝÍÉ 280 - Les Grecs répètent en chœur le Pœan, et les Gaulois l'hymne des Druides. Les Francs répondent à ces cantiques de mort: ils serrent leurs boucliers contre leur bouche, et font entendre un mugissement semblable au bruit de la mer que le vent brise contre un rocher; puis tout à coup, poussant un cri aigu, ils entonnent le bardit à la louange de leurs héros: «Pharamond!þ
ÇáÕÝÍÉ 280 - César partant pour les Gaules. La rage s'empare de tous les cœurs, les yeux roulent du sang, la main frémit sur l'épée. Les chevaux se cabrent, creusent...þ
ÇáÕÝÍÉ 278 - ... où s'enfoncent deux fers recourbés ; mais tous ont à la ceinture la redoutable francisque, espèce de hache à deux tranchants, dont le manche est recouvert d'un dur acier ; arme funeste que le Franc jette en poussant un cri de mort, et qui manque rarement de frapper le but qu'un œil intrépide a marqué.þ
ÇáÕÝÍÉ 269 - Cette vie des camps ne me fit point tourner les yeux avec regret vers les délices de Naples et de Rome, mais elle réveilla en moi une autre espèce de souvenirs. Plusieurs fois, pendant les longues nuits de l'automne, je me suis trouvé seul, placé en sentinelle, comme un simple soldat, aux avant-postes de l'armée. Tandis que je contemplais les feux réguliers des lignes romaines et les feux épars des hordes des Francs; tandis que, l'arc à demi tendu, je prêtais l'oreille au murmure de l'armée...þ
ÇáÕÝÍÉ 269 - J'aimais à voir le camp plongé dans le sommeil, les tentes encore fermées d'où sortaient quelques soldats à moitié vêtus, le centurion qui se promenait devant les faisceaux d'armes en balançant son cep de vigne, la sentinelle immobile qui, pour résister au sommeil, tenait un doigt levé dans l'attitude du silence, le cavalier qui traversait le fleuve coloré des feux du matin, le victimaire qui puisait l'eau du sacrifice , et souvent un berger appuyé sur sa houlette, qui regardait boire...þ
ÇáÕÝÍÉ 316 - Sur une grève, derrière cet essaim d'ennemis, on apercevait leur camp semblable à un marché de laboureurs et de pêcheurs; il était rempli de femmes et d'enfants, et retranché avec des bateaux de cuir et des chariots attelés de grands bœufs.þ
ÇáÕÝÍÉ 114 - ... la vraie béatitude. Le souverain bien des élus est de savoir que ce bien sans mesure sera sans terme; ils sont incessamment dans l'état délicieux d'un mortel qui vient de faire une action vertueuse ou héroïque, d'un génie sublime qui enfante une grande pensée, d'un homme qui sent les transports d'un amour légitime , ou les charmes d'une amitié longtemps éprouvée par le malheur.þ

ãÚáæãÇÊ ÇáãÑÇÌÚ