rulis ovatis fuscescentibus. Les réceptacles soulėvent ordinairement l'épiderme et sont entourés par ses débris; d'autrefois l'épiderme est ouvert longitudinalement, ce qui donne un aspect absolument différent à la plante vue à l'œil nu; l'on trouve aussi les réceрtacles posés sur le bois dépouillé d'écorce. Les sporules sont mêlées à une matière gélatineuse. Cette sphérie croît sur le Figuier mort. S. Chamomilla. S. receptaculis sparsis rotundatis ovalibusve prominulis nigris; ostiolo unico; sporulis numerosissimis ovatis obtusiusculis. Sur les tiges sèches de la Camomille des jardins. S. Helianthi. S. macula candidissima; receptaculis ovalibus prominulis nigris; ostiolo unico; sporulis numerosissimis minutissimis ovatis obtusis vel truncatis. Les sporules ont deux fois leur petit diamètre de longueur. Sur les tiges sèches de l'Helianthus tuberosus. v. b. Lepidii-drabæ. Semblable au Sphæria helianthi, toutefois s'en distingue en ce que la tache est moins blanche et que les sporules sont plus courtes; leur longueur est au plus une fois et demie celle de leur petit diamètre. Sur le Lepidium draba sec. S. Catariœ. S. receptaculis sparsis rotundis inaequalibus prominulis nigris; ostiolo unico; sporulis numerosissimis ovalibus minutissimis. Sur les tiges sèches du Nepeta cataria. S. Phaseoli. S. receptaculis aggregatis minutis numerosis prominulis nigris ; ostiolo unico; sporulis numerosissimis ovalibus obtusis. Sur la cosse sèche du haricot. S. Stramonii. S. receptaculis minutis super epidermidem innatis rotundis; ostiolo unico; sporulis numerosissimis ovatis obtusis. Sur le péricarpe du Datura stramonium sec. S. Hedere. (Sow. t. 371. f. 5.) S. receptaculis sparsis rotundis prominentibus nigris; ostiolo albo marginato; sporulis elongatis obtusis. Les sporules ont quatre fois la longueur de leur diamètre. Sous et sur les feuilles mortes du Lierre. S. Elœagni. (Depazea Elœagni. Chevall. fl. par. 1. p. 453.?) S. receptaculis parcè prominutis inæqualibus subrotundis nigris; ostiolis plurimis; sporulis elongatis obtusis vel truncatis. Les sporules ont trois fois la longueur de leur petit diamètre. Sur les feuilles mortes de l'Elæagnus angustifolia. S. Ficus. S. macula cinerea margine scariosá; receptaculis numerosis minutis prominulis rotundatis nigris; ostiolo unico; sporulis subovatis rotundisve. Les réceptacles sont posés sur de larges taches cendrées, irrégulières, scarieuses sur les bords; ces taches se manifestent à la fin de l'hiver sur les figues qui, n'ayant pas atteint leur maturité co 1. S. Capparidis. S. receptaculis approximatis nec confluentibus punctiformibus prominulis subrotundis nigris; ostiolo unico; sporulis numerosissimis ovato-subrotundis. L'épiderme pâlit là où se manifestent les réceptacles. S. Halimi. S. receptaculis sparsis prominulis rugosis subrotundis nigris; ostiolis albis; sporulis subovatis ferè rotundatis numerosissimis. Sur les feuilles mortes de l'Atriplex halimus (*). Dothidea (Friès.) D. Ulmi. (Friès syst. myc. 2. p. 555.) Sur les feuilles de l'Ormeau. D. Ranunculi. (Friès syst. myc. 2. p. 562.) Sous les feuilJes du Ranunculus acris. D. Smilacis. (Cast. obs. 2. p. 12.) D. epiphylla subrotunda maculis pallidè lutescentibus; margine rufo-fusco; cellulis sparsis nigris; fibrillis ramosis radiantibus. (*) Quelques dispositions particulières dans les organes doivent fixer l'attention pour le genre Sphaeria et pour les genres voisins. 1. Les sporanges rayonnant d'un centre commun, accompagnées très - souvent de paraphyses 2. Le nombre huit presque général pour les sporules dans chaque sporange. 3. Les cloisons transversales des sporules, dont le nombre varie un peu dans les multicloisonnées, mais reste invariable dans les paucicloisonnées ou les unicloisonnées. 4. La nature hétérogène de la cloison longitudinale. 5. Les paraphyses, qui sont peut-être des sporanges avortées ou à l'état rudi mentaire. 6. Les ostioles marquant moins des cellules que des réceptacles aggrégés. 7. Un plus grand nombre de sporules dans les espèces dépourvues de sporanges. 8. Souvent la présence d'une matière mucilagineuse, dans les espèces dépourvues de sporanges. Cette plante forme une tache arrondie, d'un brun roussâtre, très-intense sur les bords, plus pâle au centre; ce centre est légèrement enfoncé dans la feuille, et vers son milieu s'élève un petit nombre de tubercules proéminents, ronds, luisants dans leur commencement, noirâtres, environnés de poils grisâtres, un peu rameux, obtus, cloisonnés; peu après le tubercule devient mât, et on le voit percé de quelques trous. Sur les feuilles du Smilax-aspera. Hysterium (Todd.) H. Pulicare. (Pers. syn. p. 98.) Sur l'écorce des vieux arbres. H. Oleastri. H. erumpens sparsum distans convexum prominens nigrum opacum rugulosum; labiis tumidis. Cet hysterium ressemble à un grain de froment; il vit sur l'extrémité des jeunes rameaux secs de l'olivier, et surtout de l'olivier sauvage. Les réceptacles sont très-écartés les uns des autres; les sporanges sont renflées ; elles m'ont paru contenir généralement six sporules; elles sont environnées de filaments qui les égalent en longueur; les sporules sont pointillées et bosselées. H. Oleæ. H. superficiale sparsum irregulariter ellipticum rectum aut curvato-flexuosum prominens; labiis distanOn rencontre fréquemment cet hysterium sur l'écorce de l'olivier, il croît sur l'épiderme; ses réceptacles sont nombreux, mais pas confluents; leur forme est très-variable; ordinairement elle est allongée, flexueuse, plus large à l'une de ses extrémités qu'à l'autre; les lèvres sont souvent très-écartées; elles figurent alors comme un rebord. Les sporanges sont nombreuses, mêlées de filaments aussi longs et fastigiés; les sporules sont aux extrémités. H. Cocciferum. H. erumpens confluens irregulare difforme prominens crispatum subcristatum; labiis tumidis levibus. Cette plante croît sur l'écorce du Quercus coccifera; les réceptacles sont nombreux, confluents crispés; les sporanges sont pédicellées et contiennent de huit à douze sporules; les filaments qui les entourent sont plus courts; les sporules sont ovales. H. Foliicolum. (Friès syst. myc. 2. p. 592.) Sur les feuilles sèches et tombées de l'aubépine. Rhytisma (Friès.) R. Acerinum. (Friès syst. myc. p. 564.) Sur les feuilles de l'Acer campestris. Champignons. Peziza (Dill.) P. Acetabulum. (Lin. sp. 1650.) Sur la terre, à St-Jérôme. |