TRIBU IV. LECIDINÉES. Phragmidium (Link.) Ph. Ulmi. (Duby Bot. gall. 886.) Sous les feuilles de l'ormeau, en novembre. Ph. Intermedium. (Link. sp.6. 2. p. 84.) Sous les feuilles du Poterium sanguisorba. Ph. Incrassatum. (Link. l. c.) v.a.mucronatum. (Link.) Sous les feuilles de rosiers et surtout de rosiers sauvages. fruticosus. v. b. bulbosum. (Link.) Sous les feuilles du Rubus Puccinia (Link.) * Pédicelle allongé. P. Lychnidearum. (Link. Obs. 2. p. 29.) v. a. P. lychnidis. (DC. fl. fr. 5. p. 57.) Sur le Silene inflata. v. b. P. dianthi. (DC. fl. fr. 2. p. 220.) Sur l'œillet des jardins. P. Stellariæ. (Duby Bot. gall. 887.) Sur le Stellaria media. P. Jasmini (DC. fl. fr. 2. p. 219.) Sur le Jasminum fruticans. P. Asteris. (Duby Bot. gall. 888.) Sur le Galatella punctata. P. Tanaceti. (DC. fl. fr. 2. p. 222.) Sur le Tanacetum balP. Centaurea-aspera. (Cast. Obs. 1. p. 18.) samita. P. maculis nullis; acervulis nigris numerosis subrotundis bifrontibus caulinisque prominentibus; sporidiis ovalibus obtusis non constrictis. Cette plante s'écarte tout à fait de la P. asteris par l'absence d'étranglement et par la forme de la sporide; de la P. tanaceti parce que les débris de l'épiderme ne se manifestent pas autour de l'acervulus, par la sporide non contractée à la cloison; enfin elle se distingue de la P. artemisiarum par l'absence des débris de l'épiderme, par la nature de sa croissance, par son pédicelle jamais blanc. Elle croît ordinairement sur le Centaurea aspera. Elle offre plusieurs variétés. v. b. sur le Pygnomon acarna. P. Hieracii-murorum. (Cast. Obs. 1. p. 19.) P. maculis fuscescentibus subrotundis; acervulis irregularibus violaceo-nigris, marginis epidermide ruptà cinctis, bi frontibus; sporidiis aliis parcè, aliis longissimè pedicellatis ovalibus obtusis subconstrictis. Sur quelques sporides l'on distingue plusieurs loges, mais si l'on n'examine pas cette plante fraîche, les sporides n'offrent plus de cloisons, on croirait voir un Uredo. La nature de sa tache, la couleur et la forme de l'acervulus, la présence des débris de l'épiderme, la forme du pédicelle et la structure de la sporide distinguent très-bien cette espèce de la précédente; nous ferons encore observer qu'elle s'éloigne de la P. asteris par la sporide, de la P. tenaceti et de la P. artemisiarum par sa tache et sa sporide. Elle vit sur l'Hieracium murorum. P. Aviculariea. (Pers. syn. 227.) Sur le Polygonum aviculare. P. Graminis. (Pers. syn. 228.) Sur plusieurs graminées. P. Arundinacea. (Hedw. fil. fung. ined. t. 7. in DC. fl. fr. 5. p. 59.) Sur l'Arundo phragmites. v. b. maydis. Sur le Mays. P. Asparagi. (DC. fl. fr. 2. p. 595.) Sur l'Asparagus officinalis. P. Cerasi. (Cast. Obs. 1 p. 13.) P. hypophylla; maculis albis irregularibus vel subrotundis prominentibus; acervulis pallidè rufis; sporidiis elongatis angustis utrinque acutis medio valdè constrictis. Elle croît en novembre sous la feuille du griottier sauvage, elle se manifeste par une légère décoloration au-dessus; elle forme de petites taches irrégulières ou arrondies, un peu confluentes, blanches, comme l' Uredo candida; lorsque ces taches s'ouvrent l'acervulus paraît d'un roux pâle, et quand les sporides se sont dispersées, il reste sur la feuille une légère dépression un peu concave, d'une couleur fauve; les sporides sont allongées, d'un blanc sale, très-aiguës des deux extrémités, très-distinctement divisées en deux loges avec étranglement à la cloison. Cette puccinie semble affecter plus de disposition à se manifester près des nervures que sur le reste de la feuille. P. Gladioli. (Cast. Obs. 2. p. 17.) P. hypophylla; distincta maculis fuscis latè effusis oblongis, nervis foliorum sæpè limitantibus; acervulis confluentibus totam maculam obtegentibus; epidermide evanescente; stipite inferné incrassato; sporidiis elongatis non constrictis subprismaticis. Elle forme sur les feuilles du Gladiolus segetum une tache longue d'un demi-pouce et large d'une ligne, brune, roussátre, circonscrite exactement entre les deux nervures. Cette puccinie se présente d'une manière différente de ses congénères; elle ne soulève pas l'épiderme à l'entour, parce que les acervulus étant confluents, ou pour mieux dire, les sporides étant répandues également surtoute la tache, elles le rompent également sur toute l'étendue où elles se manifestent, de façon à ne pas laisser de débris sensibles. Les sporides sont allongées, exactement divisées en deux loges, peu contractées à la cloison, bosselées et souvent irrégulières et comme prismatiques; la partie supérieure est quelquefois aiguë, l'inférieure est attachée à un pédicelle un peu moins long que la sporide, diaphane, courbe et épaissi á sa naissance. P. Polygoni-convolvuli. (Hedw. fil. ined. in DC. fl. fr. 5. p. 61.) Sur le Polygonum convolvulus. ** Pédicelle court. P. Compositarum. (Schlecht. ber. 2. p. 133.) Sur le Picridium vulgare et sur le Podospermum laciniatum. P. Eryngii. (DC. fl. fr. 5. p. 58.) Sur l'Eryngium campestre. P. Pruni. (DC. fl. fr. 2. p. 222.) Sur le prunier domestique. P. Apii-graveolentis. (Cast. Obs. 1. p. 14.) P. bifrons; maculis cinerescentibus orbicularibus bullatis; acervulis rufo-fuscis minutis epidermide rupta marginatis; sporidiis oblongis obtusis distinctè constrictis. Cette puccinie se distingue de la P. umbelliferarum du Bot. gall. 1o parce qu'elle croît indifféremment sur les deux côtés de la feuille; 2o parce que ses sporides sont allongées et non pas ovales globuleuses; 3o parce que ses sporides sont étranglées à la séparation des loges. P. Liliacearum. (Duby Bot. gall. 891.) Sur le Muscari comosum. P. Allii. P. caulina, epi et hypophylla; maculis confluentibus; acervulis magnis nigris; sporidiis oblongis constrictis; stipite brevi sæpè recurvo. C'est sur l'Allium ampeloprasum que l'on trouve cette puccinie; les taches sont oblongues, confluentes, étendues sur la tige, le spath, les feuilles et les gaînes; de couleur noire, un peu cendrée, parce qu'elles sont recouvertes par l'épiderme qui ne se déchire pas, mais s'évanouit à mesure qu'il s'amincit par le soulèvement insensible de l'acervulus; acervulus peu proéminent, noir; sporides oblongues, contractées à leur cloison, d'un jaune obscur; division inférieure oblongue, amincie à son extrémité inférieure; division supérieure subarrondie, un peu plus grande, très-obtuse, ou tronquée; pédicelle de la longueur de la division inférieure, quelquefois un peu recourbé, légèrement épaissi, hyalin. P. Lappa. P. hypophylla; maculis nullis; acervulis distinctis subaggregatis minutis nigris; sporidiis sessilibus ovatis subrotundis non constrictis; stipite brevissimo. Sur le Lappa minor; une circonstance particulière à cette puccinie, c'est qu'elle fait disparaître le duvet qui recouvre le dessous de la feuille du Lappa, là ou elle se manifeste comme si un insecte y avait travaillé. Elle se distingue de la Puccinia compositarum, 1o par la nature de sa tache; 2o par ses acervulus non confluents; 3o parce que les acervulus ne sont |