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CATALOGUE

DES PLANTES

QUI CROISSENT

NATURELLEMENT

AUX ENVIRONS DE MARSEILLE,

par Louis CASTAGNE,

Membre de plusieurs Sociétés Savantes, Chevalier de la Légion d'Honneur.

AIX.

Imprimerie de NICOT et PARDIGON, Pont-Moreau. — 1845.

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CATALOGUE.

Le catalogue des plantes des environs de Marseille, que j'offre aujourd'hui au public, est le fruit de plusieurs années de recherches. J'ai étudié la botanique dans cette localité, et mes fréquentes herborisations m'ont fait connaître la végétation des divers points du territoire de cette ville; j'ai pensé qu'il serait utile de posséder la liste des plantes qui s'y rencontrent, disposée méthodiquement, soit pour faciliter les recherches des personnes qui étudient la botanique, et des voyageurs qui visitent cette contrée, soit dans l'intérêt de la science ellemême, en concourant à perfectionner les travaux qui doivent compléter la Flore de la France, rattacher ces travaux à la géographie botanique et constater dans une localité restreinte l'existence des espèces végétales qui pourront être un jour controversées; les catalogues d'un petit territoire serviront aussi plus tard à fixer nos idées sur l'immutabilité des caractères de l'espèce, et sur les perturbations que ces caractères peuvent éprouver.

Par le territoire de Marseille, j'entends l'étendue comprise dans la ligne tracée depuis les îles de Riou et de Maïre au cap Croisette, s'élevant vers Saint-Michel-d'eau-douce sur la crête des hauteurs de Marseille-Veïre, de la tête de Pujet, le col de la Gineste, la tête de Carpiagne, le sommet de Saint-Cyr, puis les collines qui rattachent cette sommité à Saint-Tronc, celles qui viennent à la suite, afin de traverser après SaintMarcel la grande route de Toulon, pour s'élever sur Garlaban et suivre les hauteurs d'Allauch, de Notre-Dame-des-Anges, du

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Pilon du Roi, de l'Etoile, les collines de Septêmes, arriver aux moulins de Vento et gagner les élévations qui couronnent le vallon de la Nerte et de l'Estac, pour descendre à la mer avant Cari. Les iles du golfe sont comprises dans cette étendue.

Cet espace a, en quelque façon, Marseille pour centre; si l'on s'étend au delà, l'on cesse de se circonscrire dans un bassin naturel, et ce bassin, dont la délimitation est aisée, peut facilement être parcouru depuis la ville: dans deux heures, au plus, de marche l'on peut se porter aux points les plus éloignés de cette circonscription.

J'ai suivi pour la disposition méthodique des espèces le Prodromus de M. de Candolle, la famille des Ericacées comprise; et depuis cette famille, le Botanicon-Gallicum de M. Duby: la famile des Algues m'a paru devoir être exceptée et j'ai adopté un arrangement que je dois à mon ami, M. le capitaine Solier. Je n'ai point fait suivre l'indication des espèces par une phrase botanique, parce que celui qui herborise muni du Botanicon-Gallicum, ouvrage le plus récent et le plus complet pour étudier les plantes de France, non-seulement trouvera la phrase de l'espèce qu'il a sous les yeux, mais pourra la comparer aux phrases de ses congénères; je ne me suis écarté de cette règle que pour les espèces non mentionnées dans le Botanicon-Gallicum, dont le nombre, dans les phanérogames seulement, est plus étendu qu'on ne pourrait s'y attendre, dans une localité si restreinte.

La Cryptogamie de nos pays a été jusqu'ici peu étudiée; je n'ai pu refondre entièrement cette partie et présenter toutes ses différences avec la Flore centrale et celle du nord de la France; ce travail est long et il est nécessaire d'amasser de nombreux matériaux pour le résumer; mais en suivant les grandes coupes de M. Duby, je propose, dans les Hypoxylons, pour le genre Sphaeria, une division plus naturelle et mieux

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