ami, M. Desmazières, qui l'a rencontré sur des feuilles de Murier, portant d'autres cryptogames, que je lui avais fait passer. 4a Ordre. Cytisporacei. Cytispora. (Ehrenb.) C. Elœina. (Montag. Ann. des sc. nat. 3o série t. 12, p. 305). Sur les jeunes tiges sèches de l'Olivier. v. b. Phyllirea. (Cast. herb.) Sur les tiges sèches du Phyllirea angustifolia. Les spores sont longues deux fois leur largeur. C. Aurora. (Montag. crypt. de Fr. p. 25, et Ann. des sc. nat. 2o série, t. 1, p. 367). Sur les tiges sèches du Salix alba. C. Leucosperma. (Friès, syst. myc. t. 2, p. 543). Sur les tiges sèches du Milium multiflorum et sur les rameaux secs des arbres fruitiers. Næmaspora. (Pers.) N. Melanotricha. (Cast. Herb.) N. sporidiis minutissimis, ovalibus, subacutis, nigris. Sur l'écorce sèche du Salix alba se forment de petits tubercules, distants, arrondis, convexes, noirs, luisants; ces tubercules produisent des cirrhes très-minces, rarement solitaires noirs, rameux, tortueux, longs de 1 à 1 1/2 millimètre et ayant 1/20° de millimètre de diamètre; ces cirrhes, en contact avec de l'eau, se résolvent en une multitude de spores de 1/150 à 1/200 de m. de long et 1/600° à 1/800° de mm. de larges, ovales, un peu aiguës à leurs extrémités, hyalines, sans cloisons appa rentes. En juillet. Le N. Crocea apparaît en mai. , Glæosporium. (Desmaz. et Montag.) PL. IX. G. Castagnei. (Desmaz. et Montagn. Ann. des sc. nat. 3° série, t. 12, p. 295). Sur les feuilles du Populus alba. En automne. G. Ribis. (Desmaz.et Montag. l. c. p. 296). Leptothyrium ribis. (Lib. pl. crypt. ard. 258). Sur les feuilles mourantes du Ribes rubrum. G. Populi. (Desmaz. et Montag. l. c. 296). Leptothyrium populi. (Lib. pl. crypt. ard. n° 257). Sur les feuilles du Populus alba. G. Juglandis. (Desmaz. et Montag. 1. c. p. 296). Leptothyrium juglandis. (Lib. 1. c.) Sur les feuilles tombées du Juglans regia. G. Notarisii. (Desmaz.et Montag. l. c. p. 296). Myxosporium paradoxum. (Dntris.micr. It. Dec. 2, no 10). Sur les feuilles mourantes du Lierre. (v. Maculare. Montag.) Il forme sur les feuilles vivantes ou mourantes du Lierre des cercles concentriques qui présentent une assez large tache. G. Sarmentitium. (Montag. mss.) « Punctiforme, fuscum maculis orbicularibus gregariis haud « confluentibus, sporis oblongo-fusiformibus, sporulas (?) « binas globosas foventibus. « Hab. in sarmentis Vitis viniferæ apud, Montaud-les-Mira» mas, legit, cl. Castagne, coll. no 1210, 1314 et 1325. << Cette production parasite se présente sous la forme de << points brunâtres assez rapprochés, mais rarement confluents. << Ces points, dont le diamètre ne dépasse guère un tiers de << millimètre, occupent ordinairement des espaces décolorés <<< des branches de la vigne. Ils sont un peu élevés, convexes et << l'épiderme bruni qui les constitue, recouvre un nucléus nu, « c'est-à-dire, complétement dépourvu d'enveloppe propre. « Les sporophores surgissent du fond de la petite pustule, mm << formée par l'altération et surtout le changement de couleur << du tissu sous-épidermique; les sporophores très-apparents, <<< ont à peine 1/25°. de hauteur et portent à leur sommet << des spores plutôt oblongues que fusiformes, (car rarement << leurs bouts sont amincis), deux ou trois fois plus longues que « larges et dont au reste la longueur varie selon l'âge entre un << ou deux centièmes de millimètre. Elles sont hyalines et << contiennent quand elles sont adultes, deux globules arrondis, <<< sur la nature desquels il serait peut-être téméraire de se << prononcer; leur évacuation a lieu au moyen d'un mucilage « que l'humidité fait gonfler et par la solution de continuité << que ce gonflement produit dans l'épiderme. N'ayant pas vu << la plante vivante, je ne puis rien dire de la présence ou de << l'absence des cirrhes. » Montagne. )) G. Cydoniae. (Montag.mss.) « Epiphyllum, maculis irregularibus confluentibus brunneis rugulosis, acervulis minutissimis punctiformibus, cirris tenuissimis niveis, sporis oblongo-linearibus hyali» nis continuis brevissime stipitatis. « Habit. In foliis Cydoniae vulgaris; cl. Castagne, n 1611. <<< Les feuilles du Coignassier offrent des taches de rouge » bien plus foncées à leur face supérieure qu'occupe ce petit >> champignon. Ces taches deviennent souvent très-grandes >> par confluence. Quand on les examine à une forte loupe on >> voit les pustules convexes, punctiformes qui les rendent >> rugueuses ou papuleuses. Du sommet de chacune des pus>> tules s'échappe un petit cirrhe blanc, formé par des spores; >> celles-ci réunies en nucléus sous l'épiderme de la feuille, >> car il n'y a point de vrai périthèce, naissent du fond de la >> pustule où elles sont d'abord fixées par des sporophores peu >> apparents, elles sont linéaires et ressemblent assez à celles » du Gloeosporium juglandis: (Desm. et Montag.) mais cette >> dernière espèce, outre qu'elle ne croît pas sur des taches >> semblables, occupe le dessous des feuilles du Noyer. >>> Montagne. Ceuthospora. (Friès.) C. Phacidioides. (Grev. crypt. fl. t. 255). var, hederœ. Sur les feuilles sèches du Lierre. Rare. Microthyrium. (Desmaz.) M. Microscopicum. (Desmaz, ann. des. sc. nat. 2, ser. t. 15, p. 138.) Sur les feuilles sèches et les glands arides des Chênes. M. Smilacis. (Dntrs. micr. It. dec. 4. f. 4). Sur les tiges mortes du Smilax aspera. 5. Ordre. Sphaeropsidei. Pestalozzia. (Denot.) P. Guepini. (Desmaz. ann. des sc. nat. 2, série, t. 13, p. 182, pl. 4, f. t. 2). Sur les feuilles sèches et tombées du Camellia. P. Castagnei. (Desmaz. fl. crypt. 2, série, no 1090). Ann. des sc. nat. 3, ser. t. 6, p. 64. Robillarda glandicola. (Cast. cat. p. 205). Sur les glands du Chêne vert, retrouvé sur celui du Q. coccifera. P. Pezizoides. (Denot. micr. Ital. 2, dec p. 28, icon.). Sur les extrémités mortes des sarments de vigne. P Mori. (Montag. ann. des sc. nat. 3, série, t. 11, p. 44). Sphaeria mori. (Cast. cat. p. 175). Sur l'écorce morte des Muriers. P. Laurina. (Montag. ann. des sc. nat. 3, série, t. 12, p. 812). Sur les feuilles mortes du Laurier; rare. P. Monochœta. (Desmaz. ann. des sc. nat. t. 10, p. 355). Hendersonia acuminata. (Léveil.,) Sur les feuilles vivantes ou mortes du Quercus coccifera, trouvée plus rarement sur celles du Q. sessiliflora. Cette plante semble un intermédiaire entre ce genre et le genre Hendersonia, elle n'a qu'une soie allongée, simple et souvent caduque. Sur le Smilax aspera l'on rencontre, mais très-rarement, un Pestalozzia qui a trois cloisons transversales et une soie trifurquée; j'aurais désiré pour la produire ou la décrire en avoir eu plusieurs échantillons sous la main. Il en existe aussi une que je n'ai vue qu'une fois et que mon ami, M. Solier, a pu dessiner, elle se développait sur une feuille d'Olivier attaquée de l'Ectrostroma oleae, elle est d'une petitesse extrême; j'appelle sur toutes les deux l'attention des botanistes. Hendersonia (Berk.) H. Donacina. (Montag. mss.) « Epiphylla, peritheciis minutissimis sphaericis in » folio decoloranti-griseo gregariis poro pertusis, sporis » fusiformibus rectis aut incurviusculis septis transversis » septies divisis. « In foliis Arundinis donacis emortuis, hanc speciem me* » morabilem Sphaeriae discordis (DR. et M.) consort em invenit apud Montaud, mens. octobri cl. Castagne qui « sub n° 1439. тесит communicavit. >> Les feuilles qui portent cette espèce blanchissent et parais>> sent grises à cause de la multitude de petits points noirs que >> forment les périthèces à leur surface supérieure, ceux-ci >> sont en effet très-nombreux, d'abord cachés sous l'épiderme |