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fois le diamètre de la sporide, tortueux, caduc, car on ne le rencontre que sur quelques sporides.

U. Castagnei. ( Montag. herb.) Uredo pruni ( Cast. Cat. p. 213). Sur le Prunier, l'Abricotier et l'Amandier.

Cet Uredo a dû changer de nom; M. le docteur Montagne a décrit un Uredo pruni dans sa Cryptogamie des Canaries 1840, et doutant de l'identité de notre espèce avec la sienne, il a bien voulu lui donner ce nom avant plus ample examen.

L'Uredo castagnei diffère de l'U. pruni, parce que les sporides sont dissemblables, les unes sont mutiques et les autres légèrement pédicellées; la forme en est ovale ou pyriforme et non subcymbiforme; la tache est d'un jaune pâle et ne passe pas à un brun obscur.

U. Camphorosma. ( Cast. herb. )

Bifrons, maculis nullis, acervulis orbicularibus violaceis epidermide rupta cinctis; sporidiis globosis magnis sessilibus violaceis.

Sur la Camphorosma monspeliaca; en septembre; rare.

La couleur violette de cet Uredo le distingue de ses congénères.

U. Calystegia. (Desmaz. Ann. des sc. nat. 3° série, t. 8, p. 10). Sur le Convolvulus sepium.

U. Lolii. (Cast. herb.)

Bifrons caulinaque, acervulis pallidis epidermide bullata demum rumpente tectis, sporidiis ovatis obtusissimis sessilibusque.

Sur le Lolium perenne; en août.

Je le distingue de l'Uredo linearis par la disposition de l'acervulus, qui n'est pas disposé en une forme linéaire, par l'épiderme boursouflé, par la forme de la sporide. La sporide est longue deux fois sa largeur, marquée de quelques macules au centre. U. Holoschaeni. (Cast. herb.)

Acervulis flavis ovatis epidermide subbullata rumpente cinctis, sporidiis subrotundis sessilibus.

L'acervulus est allongé, un peu boursouflé et entouré complètement par les débris de l'épiderme, de couleur jaunâtre; les sporides sont arrondies et mutiques.

Sur le Scirpus holoschaenus. En octobre; on trouve souvent mêlé à cet uredo, le Darluca vagans.

U. Satureiae. (Cast. herb.)

Epiphylla, maculis nullis, acervulis raris pallide lutescentibus orbicularibus convexis nec aggregatis, epidermide primum bullata demum rumpente; sporidiis flavis sessilibus aut parce stipitatis, aliis ovatis, aliis subrotundis.

Cet Uredo paraît à la fin de l'été sur la Satureia montana; il n'est pas fréquent.

U. Andropogoni. (Cast. herb.)

Hypophylla, maculis nullis, acervulis seriatis oblongis fusco-lutescentibus convexis, primum epidermide cinc-tis, demum prominentibus, sporidiis globosis longe stipitatis.

Cet Uredo se manifeste sous la feuille de l'Andropogon ischaemum; ce sont d'abord des acervulus ovales cachés par l'épiderme et d'une couleur pâle, ensuite cet épiderme est brisé et les acervulus se présentent comme un coussinet ovale, d'un jaune obscur, très-convexe, et disposés en ligne suivant les fibres de la feuille et à la suite les uns des autres. Les sporides sont parfaitement arrondies, munies d'un pédicelle caduc, long quatre à cinq fois leur diamètre, d'un jaune obscur avec quelques macules sur le disque.

U. Eryngii. (Chevall. fl. Par. t. 1, p. 401). Sur l'Eryngium campestre. En juin.

Chevallier donne à son espèce une sporide petite, notre espèce est pourvue, au contraire, d'une grande sporide. U. Polygonorum. (DC. fl. fr. 5, p. 71).

var. Aviculare. (Cast. herb.) Sur le Polygonum aviculare, à la fin de l'été.

Se distingue du type par ses sporides ovales et portées sur un long pédicelle, hyalin et épais; la tache est d'une couleur jaunâtre, les acervulus de même couleur et souvent confluents.

APPENDIX.

Ectostroma. (Friès).

E. Hederae. (Desmaz. in litt.)

Epiphyllum, macula lata nigra undulata subrotunda. La feuille du Lierre est vivante lorsque cette tache paraft; je n'y ai rien vu d'organisé au microscope, peut-être n'est-ce qu'un état morbifique de la feuille, souvent c'est sur cette tache qu'apparait plus tard le Rhabdospora hederae. M. Desmazières, à qui je l'ai produite, l'a placée provisoirement dans ce genre, pour attirer sur elle l'attention des observateurs. Sur le Lierre; toute l'année.

E. Robiniae. (Cast. herb.)

Epiphyllum, macula magna nigra distincta indeter

minata.

Sur les folioles mourantes du Robinia pseudo-acacia. En octobre.

Lorsque les feuilles du Robinier commencent à se faner et que les folioles tombent, il se forme sur leur face supérieure une tache noire, d'un noir mat, large, irrégulière; cette tache n'offre rien d'organisé. M. le docteur Léveillé, à qui j'ai envoyé cette production, a cru y reconnaître une analogie avec le premier état de son Dothidea lathyri de Crimée.

E. Oleae. (Cast. herb.) Desmaz. pl. cryp. 2, ed. 1455.

Epiphyllum rare hypophyllum nigrum rotundum maculaeforme numerosum aequale nec confluens, folio circa albescente.

Sur les feuilles mortes et tombées de l'Olivier, et surtout dans les lieux abrités, un peu ombragés ou humides.

Cette curieuse production se développe sur les feuilles sèches et tombées de l'Olivier, très-rarement je l'ai renrencontrée au-dessus, mais jamais sur les feuilles dont la face n'était pas découverte. Ce sont des taches rondes, de grandeurs différentes, mais toujours égales sur le même espace de la feuille qu'elles occupent ; quelquefois elles couvrent toute la feuille et d'autres fois seulement une portion; elles n'ont pas de proéminence et leur couleur est terne. La feuille sur laquelle elles se manifestent est le plus souvent blanche; l'espace qu'elles couvrent est quelquefois circonscrit par une ligne noire, sur la nervure du centre ou à côté.

L'examen attentif de cette production ne nous a rien offert sous la lentille du microscope; deux fois, M. Solier et moi, nous avons rencontré de petites spores cylindriques, hyalines et, une fois, un Pestalozzia microscopique extrêmement petit et peu abondant, mais ces plantes devaient appartenir à une autre organisation que nous n'avons pu encore retrouver. Si l'Ectrostoma pleae est un état pathologique de la feuille, il ne serait pas sans intérêt de rechercher quelle cause en détermine sa parfaite régularité, mais cette régularité nous fait penser que c'est un agame, dont le développement ne nous a encore été présenté que dans un état imparfait.

E Asphodeli. (Friès in litt. ad. cl. Montag.).

Caulina, late maculaeformi superficiali, nigro margine incurvo rotundato, sporulas minutissimas includente. Sur les hampes mortes de l'Asphodelus fistulosus, rare aux environs de Marseille, abonde en Crau.

Sur les tiges sèches de l'Asphodelus fistulosus l'on voit des taches noires, qui s'étendent çà et là irrégulièrement et qui les couvrent souvent à-demi, ces taches ont ordinairement les bords arrondis et bien tranchés d'avec la couleur jaune des tiges sèches; lorsqu'elles ont été suffisamment humectées, elles présentent, placées sous la lentille du microscope, des corps irréguliers, assez grands, à peuprès de la même grosseur; il paraît en sortir un nuage de spores extrêmement petites, presque ovales et hyalines. Le mois d'octobre est le plus favorable pour étudier cette production.

E. Corni. (Cast. herb.)

Epiphyllum, macula magna nigra saepe confluente, plerumque orbiculari.

Sur les feuilles du Cornus sanguinea. En automne.

Cette production se manifeste comme une tache noire, le plus souvent arrondie; ces taches sont uniques ou en petit nombre, elles occupent une grande portion de la feuille. Je n'y ai rien rencontré d'organisé.

Coniosporium. (Link.)

C. Circinans. (Fries syst. myc. t. 5, p. 257). Sur les gaines de l'Arundo phragmites.

Xylostroma. (Pers.)

X. Giganteum. (Tode meck. 1, t. 6, f. 5). Attachés sous les planchers humides dans l'obscurité.

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